Capillum – Il s’agit d’un projet solide, un modèle scalable, qui répond à une vraie problématique et m’intéresse en tant qu'exploitant forestier. En plus, les entrepreneurs ont déjà démontré leur capacité à industrialiser : à sourcer les cheveux et à les vendre. Les voyants sont au vert !

Je propose plus que ce qu’ils demandent (100k pour 5%) car, à mon avis, ils doivent aller vite pour réussir ! Isabèle accepte de s’associer avec moi et ils acceptent le deal : 200k pour 11%.

MAIS ! Après l’émission, les entrepreneurs choisissent de ne pas faire le deal pour prendre le temps de préparer une plus grosse levée de fonds. Dans tous les cas, ils sont bien partis pour réussir.

MyEli Une fondatrice percutante mais un projet compliqué : monoproduit avec peu de barrières technologiques à l’entrée. Difficile d’atteindre une bonne rentabilité pérenne juste sur la base d’un bracelet, et donc de retrouver ses billes en tant qu’investisseur.

DIJO – Un beau projet, une marque forte. Les entrepreneures ont démontré leur capacité à vendre et à embarquer une communauté sur des produits, les probiotiques, que l’on trouve pourtant partout.

Je propose 250 k€ pour 10% et reste ferme malgré la contre offre à 9%. Je valorise en effet l’apport de temps qui sera nécessaire, car elles souhaitent avant tout une forte implication.

MAIS ! Elles refusent nos offres (une première cette saison !) : un choix courageux. Elles repartent avec une belle exposition grâce à l’émission.

EMOVA – Cela faisait des années que je n’avais pas autant ri ! Pourtant la démo est loin d’être ratée. Le souci ? La valo (4 millions !) repose entièrement sur une promesse technologique qui n’est pas encore démontrée et surtout il n’y a personne au capital qui aurait cette responsabilité. Impossible pour moi d’avancer sans la conviction d’une équipe complète.

Cakemaster – Une idée gourmande qui me fait hésiter mais, au final, c’est non car le modèle est difficile à scaler et à trop faible marge. Le pivot proposé par Jean-Pierre, Marc et Isabèle est pertinent.

Whatizis – Un projet qui fait voyager, avec des atouts (le offline et la création de contenus), et un porteur sympa. En revanche, encore une fois, la valo est largement trop élevée.

TIKINO – Un secteur porteur mais la marge est trop faible et le travail nécessaire pour optimiser les coûts de fabrication est titanesque. Pas forcément envie de me lancer là dedans, surtout que le marché est tout de même déjà bien encombré.

Flashback sur la saison 2 : Explora project (500k pour 11%) - Un beau succès et une aventure qui continue avec notamment une très belle levée de fonds ! (et surtout mon chien Snoopy en guest star)