Plus j'ai de projets à gérer, moins je stresse.
Beaucoup d'entrepreneurs me demandent la même chose :
"Éric, c'est quoi ta méthode pour être productif ?"
Ils s'attendent à ce que je leur sorte une liste d'applications révolutionnaires, un système de prise de notes ultra-sophistiqué, ou une routine matinale venue tout droit de la Silicon Valley.
Sauf que je n’ai rien de tout ça.
La vraie productivité, ce n'est pas d'avoir 15 outils qui gèrent votre vie.
C'est d'éliminer tout ce qui encombre votre cerveau pour qu'il puisse se concentrer sur les quelques tâches qui vous rapportent le plus.
Votre clarté mentale est votre véritable capital d'entrepreneur…
… et comme tout capital, elle se protège.
Quand j'étais CEO de Ledger, la charge mentale m'a littéralement rongé au point de terminer à l’hôpital.
Aujourd'hui, malgré QVEMA, mes investissements, mes masterminds et la gestion de mon domaine, j’ai une charge mentale proche de zéro.
Ce qui a changé, c’est ma vision de la charge mentale - et la méthode que j’ai mise en place pour la neutraliser.
Je vous dis tout 👇
Ma méthode “0 charge mentale”
Quand les gens découvrent ma méthode de productivité, ils ont toujours un peu de mal à y croire.
Parce que :
Je n’ai aucune to-do list
Je ne prends jamais de notes
Je réponds à mes emails immédiatement pour que ma boîte de réception reste vide
À première vue, cette approche paraît chaotique.
Mais elle permet à mon cerveau de ne rien stocker : toutes les informations qui y entrent sont traitées et évacuées immédiatement.
Je l’ai vécu pendant des années.
Chaque report à “plus tard” - d’un simple email à un gros problème - ajoute une couche d’anxiété qui vous colle à la peau pendant des jours.
Maintenant, j’ai compris la leçon : la vraie productivité n'est pas d'organiser ses problèmes, c'est de les faire disparaître en les confrontant.
Mon unique critère de décision
Depuis cette prise de conscience, j'ai simplifié ma vie autour d'une seule question :
"Est-ce que ça augmente ou diminue ma charge mentale ?"
Cette question guide tous mes choix, des plus petits aux plus importants.
Quand on me propose un nouveau projet, je ne me demande pas d'abord si c'est rentable ou stratégique.
Je me demande : Est-ce que je vais y penser la nuit ? (dans le mauvais sens du terme)
Si la réponse est oui, je passe mon chemin.
Avec le temps, j’ai compris que cette compétence - savoir dire non - est probablement le super-pouvoir le plus sous-estimé de l’entrepreneur.
Mais c’est aussi le plus difficile à maîtriser.
Parce que quand on démarre, on dit oui à tout : aux clients, aux projets, aux partenariats…
C’est cette capacité à dire “oui” même dans la difficulté qui nous apporte nos premiers succès.
Mais derrière, il faut parfois des années (et dans mon cas, un passage par l’hôpital) pour comprendre qu’un “non” bien placé peut nous éviter des mois de galère.
Conclusion
La plupart des entrepreneurs cherchent la méthode miracle qui leur permettra d’en faire plus.
Moi, j’ai trouvé celle qui me permet de garder l’esprit libre.
Parce qu’un cerveau saturé ne prend pas de bonnes décisions : il tourne en boucle et s’épuise.
À l’inverse, un esprit clair fait des choix plus simples, plus rapides, plus justes - ce qui se reflète dans tous les aspects de sa vie, personnels comme professionnels.
Ce que j’ai appris, parfois à mes dépens, c’est que votre succès ne dépend pas du nombre de choses que vous gérez…
… mais du nombre de choses que vous êtes capable d’éliminer de votre vie.
Alors osez dire non !
Éric